Routage externe
Un article de IPv6.
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La seconde famille des protocoles de routage concerne le routage externe. Le terme externe vient du fait qu'il s'agit d'un échange d'informations de routage entre les deux domaines d'administration distincts que sont les systèmes autonomes. Ces systèmes autonomes sont de deux types : les systèmes autonomes terminaux (exemple celui d'un client) et les systèmes autonomes de transit (exemple celui d'un fournisseur d'accès IP). Pour les systèmes autonomes de transit, l'usage de BGP est impératif. Pour les systèmes autonomes terminaux l'usage de BGP est nécessaire dès que le sytème autonome est multi-connecté (par exemple pour gérer dynamiquement le back-up d'un fournisseur d'accès par un autre).
En IPv4 comme en IPv6, cette notion de domaine d'administration est représenté par un numéro de système autonome codé actuellement sur 2 octets (AS : Autonomous System).
Cette notion de système autonome permet de traiter le problème du routage global de l'Internet (150 000 routes annoncées début 2002) en limitant la complexité. En effet, chaque système autonome (qui peut contenir un grand nombre de routeurs) et ses N routeurs de bord est équivalent pour BGP à un unique routeur virtuel avec N interfaces. La complexité interne au système autonome est donc masquée à l'extérieur de celui-ci.
Avec un protocole de routage externe, il ne s'agit plus de trouver la topologie du réseau, mais d'échanger des informations de routage et de les traiter pour éliminer celles qui ne sont pas pertinentes ou contraires à la politique de routage définie pour le site. En effet, toute annonce de réseau par un domaine implique qu'il accepte de router les paquets vers cette destination.
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